Injury time

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mardi 28 septembre 2010

Crise et post-formation



Le point faible de la formation de nos jeunes footeux est bien connu depuis longtemps. Si les sélections de jeunes de nos clubs se font remarquées régulièrement dans des tournois internationaux, une fois la majorité passée les résultats s'étiolent très, trop rapidement. Durant des années, les spécialistes ont cherché à comprendre ce qui clochait une fois que nos gamins avaient acquis le droit de voter. On avait beau retourner le problème dans tous les sens, personne ne pouvait comprendre la déliquescence des résultats. Alors un jour, un analyste imaginatif a trouvé le problème et a inventé un concept: la post-formation! Le néologisme sonnait bien et fût vite adopté par tous! Personne ne se rendit compte que post-formation, c'est un mot creux, vide de sens comme 4 saisons de Secret Story. Car, cette après-formation qu'est ce que ca veut dire? Ca veut dire que après 18 ans, nos footballeurs en herbe ont terminé leur écolage?Qu'ils n'ont plus rien à apprendre? Qu'au grand âge de 18 printemps le monde entier est à genoux et prêt à admirer leurs dribbles chaloupés? Soyons sérieux, que nenni! A l'âge où ils peuvent enfin arrêter de cirer les bancs de l'école, rien n'est terminé! Que du contraire, tout commence! Une fois trop vieux pour les u-21, ce n'est pas la post-formation qui commence, c'est tout autre chose, c'est une carrière qui débute! Et c'est là que le bât blesse, car pour débuter une carrière faut il encore trouver un club qui fasse confiance à ses jeunes pousses. 

Dans le grand bazar de l'après arrêt Bosman, les cercles de notre élite ont, tels des maris infidèles, trop souvent cherché ailleurs ce qu'ils avaient à la maison. Un métier en vogue, l'agent de joueur, s'est mis à draguer nos FC avec des dvds de milieux gauches croates, de backs droits de CFA, et d'attaquants de pointe hongrois.Convaincus que le 13ème meilleur buteur de D2 danoise est bien meilleur que le topschutter de réserve, nombreux sont ceux qui sont tombés dans le panneau, et à force d'acheter ce dont on n'a pas besoin, on va de tout à rien. Mais heureusement, le deuxième acte vient sauver le football belge.

Les traders yankees jouent aux cons et font sombrer les states puis le monde dans une crise fincancière pas piqué des hannetons. Les multinationales profitent de l'aubaine et licencient à tours de bras, les banques font semblant de mourir et les états sauvent les sous du "petit épargnant" avec l'argent du..."petit épargnant". Le monde du football, ce parfait miroir de la société, trinque aussi. Vous l'aurez compris, on commence à compter ses pépètes et la Jupiler league n'est pas en reste. Bien sûr, les dirigeants reçoivent toujours des piles de Dvds, mais maintenant ils les regardent avant de signer un joueur. Peu à peu, nos adulescents commencent, faute de moyen certes, à trouver une place dans les effectifs pros.

Ce mouvement se fait sentir particulièrement chez les sans-le-sou du championnat, à Mouscron notamment. Après plusieurs années d'une lente descente aux enfers, le club hennuyer qui avait pourtant l'habitude de réaliser de belles trouvailles, se voit contraint de faire la part belle aux jeunes. La moyenne d'âge sur le terrain du canonnier diminue aussi rapidement que l'espérance de vie du club, et.....Oh surprise! On se rend compte, bien trop tard, que le Futurosport est capable d'accoucher de petites merveilles: Guillaume François(18ans), et Maxime Lestienne(17 ans). Au fil des matchs, les deux petits gabarits font le plein de confiance et tourmentent les défenses du royaume. Une fois l'implosion du club enterinée, les deux gamins trouvent sans peine de l'embauche dans de jolies écuries et laissent les supporters mouscronnois à leurs chagrins et leurs questions. Combien de gamins de 18 ans produits par le futuro ont quitté le club, sans avoir pu saisir leur chance pendant toutes ses années?

Mais au sommet de la hiérarchie, le rajeunissement des cadres est aussi une réalité. Après avoir tenté tout le contraire durant des années en offrant des gros contrats à des briscards comme Rapaic, Sa Pinto, ou Leonard; le club prend un virage à 180° en constatant les limites de cette politique. Dehors les papys, et on donne les clefs à Fellaini et compagnie. Le moins que l'on puisse dire, c'est que bien leur en a pris. Le manque d'expérience est largement compensé par trois couches de talents et de motivation, et au final c'est bingo: un titre qui se refusait depuis 25 ans et le plus grand coup de pied dans le cul du foot noir-jaune-rouge depuis 25 ans par la même occasion. Toute le pays regarde l'académie Robert-Louis Dreyfus, et même le grand rival bruxellois se dit que il y a matière à copiage. Après avoir laisser filé Mbokani, Lamah, Tioté, Vadis et consorts, les mauves prennent le taureau par les cornes et changent d'attitude avec Kouyaté et Lukaku. Une fois de plus c'est bingo, Kouyate libère le milieu mauve et Lukaku est copain avec Drogba.

Alors quand l'exemple vient d'en bas et pas seulement d'en haut, nombre d'équipes se sont mis au diapason. Ce week-end, El Ghanassy, Anthuenis,  Courtois, Sterckx, Frans, De Pauw, Tshimanga, Mokulu, Saglik, De Winter, Van Eenoo, D'Haene, Lukaku, Benteke, Van Loo, Buyens, Vadis, Lestienne, François et le benjamin Kaminsky ont eu l'occasion de parfaire leur (post-) formation sur les terrains de la Jupiler Pro League. Ils ne sont pas les derniers à remplir les colonnes de nos journeaux, et notre élite semble se rendre compte que d'offrir des contrats à nos espoirs est un investissement rentable. En parlant d'investissement, et si le scandale de subprimes avait relancé le foot belge?

mercredi 22 septembre 2010

La saison rouche de Benteke


Une fois le départ d' Aloys Nong devenu inévitable, les dirigeants malinwas se devaient de trouver une solution offensive. Il s'agissait bien là d'une véritable obligation, vu l'absence d'autres attaquants dans l'effectif ,aussi, le staff des "yellow and red"  a su la jouer fine en incluant dans la transaction le grand Christian Benteke.

Une fois de plus, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain en football. Si le néo-international avait rejoint les bords de la Dyle durant le mercato, tous auraient applaudi des deux mains le joli coup des malinois. Dans les dernières heures du 31 août, c'est plutôt un indésirable que le Standard a refourgué. Et pourtant, au sortir d'une belle saison avec Courtrai, Benteke semblait promis à un bel avenir chez des rouches enclins à laisser leurs chances aux jeunes pousses talentueuses. Mais pour le coup, après seulement cinq matchs de compétition, D'Onofrio et consorts s'assoient sur le politique de jeunes, et tape dans leur fameux "trésor de guerre" pour combiner les arrivées simultanées de Nong, Leye et Tchité.

On connait la raison invoquée, ou tout du moins ce qui a amené le départ de Benteke: son inefficacité devant le but depuis la reprise. L'argument est de poids: un attaquant qui n'en mets pas un minimum au fond des filets dans toutes les équipes du monde, il se retrouve sur le banc (où à la buvette pour les plus chanceux d'entre eux). Sauf que...sauf que l'incorrigible petit curieux que je suis ne peux s'empêcher de se poser des questions. En un mot comme en cent : le grand Christian est- il devenu....mauvais??

Je pars donc à l'analyse des prestations 2010-2011 en bord de Meuse de Benteke, c'est pas les travaux d'Hercule, il n'a joué que 5 matchs. Commençons par un rapide état de lieux, il se passe quoi durant l'été à Liège? Il y a des départs, ok! Qui ca? Jovanovic, Mbokani, et De Camargo..ah oui tout de même! On ne peut donc pas vraiment dire que Benteke arrive dans un secteur offensif qui ait atteint, mesdames, messieurs, sa vitesse de croisière. Pour faire oublier le susnommé trident offensif, il fallait peut-être avoir les épaules un peu plus large que l'ami Christian du haut de ses 19 ans. Les supporters rouges ont connu caviars et champagnes ces derniers temps, aussi les attentes sont grandes, trop grandes. En ce début de saison, de nombreux consultants et journalistes s'inquiètent de la Lukaku-dépendance à Anderlecht. Si le pression est énorme sur ce gamin de 17 ans, il peut néanmoins compter d'une part, sur la confiance, le soutien, et l'habile gestion des médias de son club qui le protège au maximum. D'autre part, le petit Romelu à lors de son éclosion pu compter sur des éléments talentueux et routiniers comme Boussoufa, Legear et Suarez pour le servir au mieux en zone de finition. Force est de constater que Benteke n'a pu compter ni sur le soutien de son club, ni sur de solides compères d'attaques! Alors si Romelu a 17 ans, n'oublions pas que Christian n'en a que 19. Si le talent n'attends pas le nombre des années, et Benteke en a beaucoup, Anderlecht a compris qu'un jeune joueur doit être entouré dans les bons comme les mauvais moments. Le Standard ne l'a, pour le coup, pas compris.

Dans le même ordre d'idée, le néo-diable n'as pas vraiment été mis dans la ouate sur le terrain. Les tactiques à dimensions variables du "garagiste" l'ont successivement associé à Bokanga ( Zulte Waregem), Cyriac( au Lierse et contre Lokeren),  puis aligné seul en pointe à Saint-Trond. Difficile de trouver des automatismes dans ces conditions. Au sortir d'une saison décevante, les changements tactiques systématiques ne semblent pas vraiment la meilleure manière d'amener des certitudes et de dégager en touche les nombreux doutes d'une très jeune équipe. Des méthodes situées à des années lumières de la confiance et l'expérience qu'insufflait Leekens à ses protégés. A Courtrai chacun connaissait, son rôle sur le bout des doigts, ce qui a permis au club de terminer au pied du podium et de révéler les talents de Benteke et Ciman, entres autres.

Si le Standard avait probablement besoin de renfort en attaque,  il est triste et dommage que ca soit au détriment de Benteke. En jouant le coup de la sorte, le jeune attaquant a non seulement pris un sérieux coup de poignard dans le dos, mais est apparu comme bouc émissaire du piètre début de saison. Dorénavant, en tant que seul atout offensif du FC Malines, l'attaquant pourra engranger les matchs et la confiance, et, je l'espère prouver, à nouveau, à tous, que non il n'est pas....si mauvais!. Mais pourquoi lui souhaiter autant de bien? Car dans la perspective où Leekens installe un système de jeu pérenne avec les diables, Christian Benteke me semble le meilleur remplaçant de Lukaku.. Je dis bien remplaçant, pas complément, car s'il n'a pas tout à fait le même profil, il permet de conserver(on y revient!) le même schéma tactique en cas de blessure d'un Lukaku encore fragile. Et çà, au vu des derniers matchs des diables, je suis sûr que Long Couteau(on y revient aussi!) l'envisage depuis longtemps déjà...

jeudi 16 septembre 2010

Champion d'Europe de vente de maillots


La politique de transfert du Real de Madrid, c'est comme la politique de Sarkozy. Ça colle à l'actualité. Si, le lundi,  la "une" du JT est consacrée à un polygame à Nantes, le mardi Sarkozy a pondu un projet de loi visant à faire périr dans les flammes des enfers tous les polygames de France et de Navarre. Pas de place pour la réflexion, la consultation, le dialogue,  la retenue. Le Real? C'est pareil!  La Mannschaft  fait sensation en Afrique du Sud? Florentino et ses amis, qui ont allumé la TV pour l'occasion,  ouvrent le porte-monnaie et déclare vouloir acheter l'équipe d' Allemagne ( Muller, Schweini, Khedira,Ozil et les autres!). Pas de place pour des questions tactiques comme: dans quel système évolue l'Allemagne? Evoluons-nous dans un système équivalent? Quelle est la meilleure place de tel joueur? et surtout pas la question que j'ose à peine évoquer, la question taboue au Real...: Avons nous déjà un meilleur joueur à ce poste là au club?  A Madrid, on transfert, on réfléchit après!

Mais revenons à nos allemands. Beckenbauer a dû leur expliquer calmement qu'ils étaient bien gentils avec tous leur pognon, mais qu'en Bavière ils sont pas vendeurs: l'équipe d'Allemagne, c'est à eux! Tu parles d'un os! Mais Perez se démonte pas, des allemands j'en veux et j'en aurai: voila ce qu'il se dit! Il finit pas trouver des dirigeants plus compréhensifs, ou plus sensible à la pluie d'euros que le président madrilène laisse tomber sur son passage, et rentre avec Ozil et Khedira sous le bras. Et avec 30 millions d'euros de moins sur le compte en banque, une broutille. Sauf que bien sûr, notre ami Florentino, que certaines mauvaises langues estiment dépensier, ne s'est pas arrêté là: Angel Di Maria, Sergio Canales, Pedro Leon, et Carvalho viennent compléter l'effectif à moindre frais (même pas 50 millions d'euros, une braderie!).  

Vous pensez bien, qu'avec une telle brochette de stars, je ne pouvais pas rater les grands débuts en Champion's League des merengues contre l'Ajax. Alors bien sûr, j'ai vu des combinaisons, des frappes, des dribbles, et .... 2 petits buts. Mais contrairement à tout ce que j'ai pu lire sur le net, je n'ai pas vu un grand Real!  Que du contraire! J'entends déjà les uns et les autres se demander si j'ai bien vu le même match, aussi je m'explique. Bien entendu, j'ai vu les madrilènes surclasser les ajacides en matière de possession de balle, des tirs au buts, de corners, de duels gagnés, de pressing, de tout-ce-que-vous-voulez!  Mais surtout, j'ai vu une équipe complètement déséquilibrée, totalement aspirée vers l'avant avec ,outre Higuain en pointe, trois milieux offensifs/ailiers (Ozil, Di Maria, Ronaldo), un milieu soi-disant défensif plus souvent en position de tir que en couverture( Khedira) et un arrière d'aile( Marcelo) toujours dans les pattes de l'ailier ( Ronaldo).  Sans oublier Sergio Ramos, absent hier soir,  qui n'est pas le dernier à pointer le bout des crampons dans le rectangle, ca nous fait bien plus d'une demi équipe à vocation très, très, trop offensive! Pourquoi trop? Premièrement, l'abondance de bien en attaque risque d'inexorablement diminuer le rayonnement  de chacun. A l'image de Cristiano Ronaldo qui n'a jamais eu l'espace nécessaire à ses fantastiques cavalcades sur un flanc gauche encombrée par ses propres coéquipiers. Ensuite, au niveau de l'organisation, c'est Xavi Alonso qui a été à la baguette toute la soirée. En venant récupérer très bas de nombreux ballons, l'international s'est régulièrement retrouvé face à une équipe coupée en deux, avec la ligne offensive à 40 mètres de la ligne défensive.  En l'absence de relai, un comble avec les trois mileux offensifs sur la pelouse,  Alonso a parfois du se résoudre aux longs ballons pour chercher un coéquipier libre.

Si l'équipe est déséquilibrée, elle l'est à l'image de l'effectif  à la disposition de Mourinho. Pour atteindre leurs très hautes ambitions en championnat et en coupe d'Europe, le club ne peut compter que sur....deux attaquants! Benzema et Higuain sont en effet, les seuls véritable joueurs de pointe disponibles, ce qui diminue grandement les possibilités tactiques. Sans compter que si l'un des deux se blesse.... on devrait rapidement regretter d'avoir éjecter Raul comme un malpropre. Dans la même veine, depuis le prêt de Drenthe à Alicante, Marcelo, Arbeloa, et Sergio Ramos sont les seuls backs du roster. La aussi en cas de pépin physique ca risque d'être court pour mener à bien les 50 à 60 matchs qui attendent le club cette saison! En ayant dépensé 300 millions d'euros en 2 ans, Florentino Perez a donc réussi l'incroyable exploit de construire une équipe avec 2 attaquants de pointes et 3 latéraux. Une fois l'hiver passé, ce sont d'autres pointures que l'Ajax qui attendront le Real au tournant. Et si j'ai pris un match pour pointer les faiblesses du club, soyez sur que Sir Alex, Louis Van Gaal et Pep Guardiola l'ont déjà compris depuis longtemps! Aussi en me laissant aller au jeu des pronostics, je crois que le seul titre accessible est celui de champion d' Europe... de vente de maillots!

mardi 14 septembre 2010

La parabole du footeux prodigue


On a tous dans un coin de notre cerveau les paraboles que l'on nous a introduit avec plus ou moins de force dans notre tendre enfance. A force de les répéter mes instituteurs, profs de catéchisme et profs de religion ont définitivement irradié ma caboche de catéchumène.  Ça n'est sûrement pas ce que mes endoctrineurs avaient prévu mais c'est en lisant l'actualité sportive sur lesoir.be que la parabole du fils prodigue m'est revenue à l'esprit.

Une rapide recherche a rafraichi ma mémoire : ça commençait comme ça: " ...Le plus jeune dit à son père: "Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir". Et le père leur partagea son avoir.". Dans le football moderne, ca se traduit plutôt par revalorisation salariale, prolongation de contrat, voir transfert. Les joueurs sont de plus en plus gourmands, même les plus jeunes dont on a parfois fait que deviner le talent.

Ca continuait comme çà :"Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain et il y dilapida son bien dans une vie de désordre.  Ah ben voila, on y arrive! On est champion de Belgique, on est titulaire, on est un des plus jeunes Diable Rouge de l'histoire et on se croit le plus beau, le plus fort. On se dit aussi qu' à 19 ans il est plus que temps d'aller voir ailleurs si l'herbe des terrains de foot est plus verte en Italie. On s'engage avec Florence contre quelques millions d'euros sonnants et trébuchants! Bye bye Belgique trop petite pour moi!!


Les problèmes arrivent ensuite :"Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans l'indigence. Il alla se mettre au service d'un des citoyens de ce pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.  Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait".  Bah oui....la lune de miel avec Florence est de courte durée. En série A, on ne laisse s'exprimer que les Prima Donna, aussi on envoie bien vite la Castafiore en prêt à Gênes. Mais là aussi, le seul rôle à sa taille c'est l'entretien des bancs du premier balcon. Bon bien sûr, l'opéra c'est pas fait pour tout le monde! On peut se croire plutôt tailler pour une carrière de pop-star et tenter l'aventure "in UK".  Sauf que la aussi, on joue plutôt les choristes, et encore sur bien peu de morceaux! Pas de bol, le groupe est en plein "split" et fini par sortir des charts.

"Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim"! ". Axel, Steven, Romelu, Sébastien,  Johnathan et les autres jouent en coupe d'Europe et moi je me fais des escarts!

"Je vais aller vers mon père et je lui dirai: "Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers". Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié: il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers". Allo?Monsieur Vercauteren? On sait bien que par le passé on n'a pas toujours été cool avec un entraîneur qui nous a fait confiance en le lançant à 16 ans en Jupiler League...mais bon, on est pas un mauvais garçon vous savez....je me suis adouci que je vous dit!

Ca me fait mal de le dire mais Anthony Vanden Borre, ce grand talent, aurait peut-être mieux fait de ne pas dormir au cours de religion. Ca lui aurait permis de ne pas perdre les 3 dernières saisons....

jeudi 9 septembre 2010

UNFP.fr.... .BE!


Laissons aller nos imaginations. Laissons vagabonder nos esprits de footeux vers une équipe hypothétique mais pas si improbable. Un team basé sur une défense à 5 : l'ancien joueur des Glasgow Rangers et de Liverpool Grégory Vignal arpenterait le flanc gauche, et le champion de France en titre Laurent Bonnart prendrait le couloir droit. Patrick Muller , Milvoje Vitakic et François Clerc formeraient une charnière centrale au palmarès impressionnant:  13 titres nationaux au compteur, sans compter les coupes. Devant eux, un milieu expérimenté avec  Mathieu Berson, Yohan Hautcoeur et le baroudeur Fabien Boudarène. Ledit trio alimenterait une attaque d'internationaux,  où le tunisien Santos côtoierait le congolais Matt Moussilou. Et pour défendre les cages, l'ancien Lyonnais Nicolas Puydebois serait l'élu.

Les fins connaisseurs auront deviné un point commun de mon 5-3-2 : l'ensemble des joueurs a arpenté plus ou moins longtemps les terrains de la Ligue 1 voisine. Mais il ne s'agit pas là du principal  point commun. Si j'ai assemblé ces footeux, c'est pour une autre raison: ils ont la particularité, rare dans le milieu du foot, d'être gratuit. 100 % gratos. Nada, nieks, niente. En fin de contrat dans leurs clubs respectifs, ils sont donc libre de rejoindre le cercle de leur choix pour pas un euro, pas un centime. Il m'a suffit de tapoter " joueur libre" sur Google pour tomber en moins de temps qu'il ne le  faut pour le dire sur la liste des pros sans contrat sur le site de l'UNFP( Union Nationale des Footballeurs Professionnels). En 5 minutes et 3 clics plus tard, j'avais un onze de base:  simple comme bonjour, je vous disais!.

Bien entendu, si cette équipe composée d'éléments solides, mais sans noms ronflants,  devait se mêler à la compétition outre -Quievrain , je ne miserais pas sur leur capacité à se sauver. Car si là défense à des références avec des joueurs qui ont connu le top en France comme Puydebois, Müller, Clerc et Bonnart, la ligne médiane, par contre, manque singulièrement de génie. S'ils n'ont pas des allures de cadors,  le trio Berson-Hautcoeur- Boudarène  présente des stats respectables avec entre 100 et 200 matchs de Ligue 1 au compteur chacun! Remarquons également que Mathieu Berson peut se vanter de s'être imposé dans un championnat étranger majeur(53 titularisations en deux saisons à Levante). Devant, des joueurs comme Moussilou et Santos ont connu des saisons fastes même si depuis ils semblent un peu dans le creux de la vague. Notons  enfin que je me passe des services de, entre autres, des internationaux  Franck Jurietti(35 ans), et David Jemmali( 35 ans) , et ce afin de garder une moyenne d'âge plus raisonnable de 29.9 ans.

Mais descendons d'un étage et portons nos regards vers notre Jupiler Pro League chérie....Quand on sait que Frank Berrier et Oguchi Onyewu avaient  respectivement 2 et 3 matchs de Ligue 1 au passif avant de rejoindre la Belgique, la plupart des membres de la rapide sélection ci-dessus (140 matchs de Ligue 1 de moyenne) ravirait, j'en suis sûr, nombre de clubs et supporters du pays. Reste à s'accorder sur le salaire me direz vous! Ok, je le concède mais en économisant les indemnités de transfert, il me parait pas impossible de trouve un compromis financier avec un joueur.....sans emploi! D'autant plus, qu'à mon sens, un joueur qui a réussi à faire son trou en France reste un investissement plus sûr qu'un camerounais du championnat chinois, qu'un ghanéen du championnat d'Israël, ou qu'un hollandais repéré sur Youtube! Reste à espérer que nos dirigeants de club auront l'idée de tapoter " joueurs libre" sur Google, d'ajouter le site de l' UNFP à leurs favoris et de partir à la pêche.....miraculeuse?

mercredi 8 septembre 2010

Barcelona


7 jours à Barcelone. Je reviens de 7 jours à Barcelone. Une semaine sans TV, sans net, sans GSM, une semaine de vacances, quoi. Mais une semaine avec Gaudi, Cerda, Gonzalez Ledesma, Picasso, Miro et Ramon Cazas.

Une semaine à regarder un autre côté du monde, et regarder son côté du monde avec un peu de distance. Voir ce qu'ils font, et ce que l'ont fait. Bon bien sûr, on joue pas dans la même division, mais peu importe la division, s'agirait de jouer les play-offs pas la relégation.  Ne pas reléguer, ne pas remiser au placard ce qu'on y trouve  quand on prends 7 jours pour en trouver les clefs. Foutu placard!