Injury time

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lundi 22 novembre 2010

Back in USSR



Ces dernières années, les diables nous ont habitué à des déceptions en séries, aux promesses non-tenues. Gonflé d'optimisme avant chaque match, j'ai régulièrement maltraité ma zapette à la 90ème. Et pourtant...et pourtant, on en a du talent!  Dans 2-3 ans, la Belgique fera partie du top mondial. C'est Advocaat qui l'a dit. Après une défaite, vous me direz qu'un entraineur à toujours tendance à valoriser son adversaire. Surtout une défaite comme celle là, une défaite qui ne souffre pas de discussions.

Ces dernières années, mon âme de supporter s'est cent fois enthousiasmée. A chaque fois qu'un talent noir-jaune-rouge émergeait. Eden Hazard, Marouane Fellaini, Moussa Dembelé, Vincent Kompany, Thomas Vermaelen, Romelu Lukaku, j'en passe et des meilleurs. Rien que d'énoncer ces joueurs, j'ai les poils qui se dressent. Ils ont tous été successivement portés au pinacle, par la presse, les supporters et les chroniqueurs de tous poils. Toutes ces perles nous ont donné à penser que nos diables allaient marcher sur toit du monde. Erreurs et déceptions.

Le talent ne fait pas tout,  Leekens l'a bien compris. Tout d'abord, parce que lui n'en avait pas. Ce qu'il ne l'a pas empêché de se faire un palmarès, grâce au travail, et à l'expérience. Car on peut se tailler sa part du lion avec du travail et de l'expérience, rappelez vous la Grèce en 2004. Alors si nous avons du talent à revendre (au Maroc par exemple), Long Couteau sait bien que à 19,20, 21 ans, on doit encore beaucoup apprendre du haut niveau.  La tentative de retour de Buffel, et la réintégration de Simons ne sont étrangères à ce constat.

Nous avons trop vite oublié que pour atteindre le toit du monde, il faut fréquenter la stratosphère pendant un certain temps. Comme un plongeur qui remonte à la surface depuis les profondeurs abyssales (la 63ème place au ranking fifa), il faut respecter des paliers de décompressions. Décompressions des égos remplis de "je l'ai recommandé à Florentino Perez", de "20 millions d'euros", de " futur Drogba" et de lettres de Sir Alex.

Après la victoire de Voronezh, j'entame un voyage dans le temps vers un autre Russie-Belgique. Lors de la Coupe du Monde 2002,  nos diables ont tutoyé pour la dernière fois le top mondial. Dans le groupe H, il nous fallait défaire les russkofs pour atteindre les huitième et le Brésil. Coup de projecteur sur ce match, en commençant par la sélection:  De Vlieger dans les cages,  Van Kerkhoven, Van Buyten, De Boeck, et Peeters en défense,  Goor, Walem, Vanderhaeghe, et Verheyen  au milieu, Wilmots et Mbo devant. Les  diables étaient sorti vainqueur de ce match, avant de faire trembler le Brésil. En comparant notre équipe d'alors et celle de mercredi, on peut difficilement dire que la version 2002 était une brochette de surdoués. Au contraire, la balance du talent penche inexorablement du côté de la version 2010. Et pourtant, la version 2010 n'a pas encore montré le quart du huitième de ce que la bande à Waseige nous a prouvé. L'intelligence tactique et l'accumulation des matchs à un certain échelon donnaient à ces derniers une cohésion et une expérience que rien ne remplace. Alors qu'aujourd'hui, Vincent Kompany et ses 24 printemps fait figure d'ancien dans le groupe, en 2002, Big Dan et Mbo étaient des gamins avec leur 24 et 26 ans dans une équipe qui comptait, ce jour là, une moyenne d'âge de 30.3 ans. Ces deux-là étaient les seuls non-trentenaires du onze, quand 8 ans plus tard, Leekens alignait deux joueurs de moins de 20 ans ( Lukaku et Hazard), et seulement 3 joueurs de plus de 25 ans ( Gillet, Van Buyten, et Simons). La dernière mouture de nos diables arrive à peine à 24.7 ans. Soit une différence de 5.6 ans.

Le temps n'a pas effacé dans mes souvenirs la déception qui a suivi ce fameux Belgique-Brésil en 2002. Mais, le temps n'effacera pas non plus le talent de l'équipe de Voronezh, et dans 5.6 ans,  comme Dick l'a prédit, nous battrons le Brésil en Coupe du Monde.

jeudi 11 novembre 2010

Offre d'emploi

Mes indispensables recommandations non-sollicitées pour le football belge.(1)


Puisque de toutes façons, tout le monde a un avis, et que de toutes façons, j'aurais bien tort de le garder le mien pour moi, alors je me lance dans la sauvetage du sport-roi. Propostion numéro uno.

Je me souviens d'avoir été marqué dans ma jeunesse par une info, un peu surannée de nos jours: dans notre beau pays, les diables rouges ayant porté 35 fois la vareuse rentrent gratuitement dans tous les stades du royaume. J'étais émerveillé par ce merveilleux passe-droit, et envieux à l'idée de pouvoir poser ses fesses à discrétion dans les gradins de son choix.

20 ans plus tard, je suis adulte. Je suis toujours fan de foot, mais j'ai perdu un peu de l'enchantement d'alors. Aujourd'hui, quand je pense aux places gratuites pour nos ex-diables rouges, je trouve qu'au contraire, c'est bien irrévérencieux que de les envoyer en tribunes. Car voilà ce que l'on fait, on les envoie en tribunes, avec les joueurs surnuméraires, les blessés, les espoirs, les coachs punis et les observateurs de la CCA.
Pour services rendus à la nation, on les dépêche de l'autre côté de la frontière. La frontière qui divise en deux le monde du ballon rond, celle qui sépare le terrain des tribunes, celle qui dissocie ceux qui jouent et ceux qui regardent. Tu parles d'une récompense. J'illustre par comparaison. Exempter nos vieilles gloires de frais d'entrée, c'est donner des places de cinémas à Robert De Niro, c'est refiler gracieusement une carte de membre au parti démocrate à Clinton, c' est inviter Nicolas Hulot à Nausicaa, c'est porter de l'eau à la rivière.

Mais tout d'abord, qu'est ce que ca veut dire, in fine, avoir le dépasser le cap des 35 caps?  Dans l'histoire du football belge, 90 joueurs y sont parvenus depuis le recordman de sélections Jan Ceulemans (99) jusqu'au ptit dernier à y être arrivé, Vincent Kompany. Pour parvenir à ce total, il faut bien sûr avoir du talent mais pas seulement! 35 sélections, ca signifie avoir brillé durant plusieurs saisons et être parmi les meilleurs à son poste durant autant de campagnes. On a connu des étoiles filantes bourrées de talents, qui en faisant des mauvais choix sportifs, ont très vite compromis leur carrière. Choisir la bonne trajectoire, c'est aussi le signe d'un grand joueur. Quand on veut arriver dans les beaux quartiers de Londres, il vaut souvent mieux prendre l'omnibus qui s'arrête à Bruxelles puis à Amsterdam, plutôt que de prendre le TGV direct vers les faubourgs de la City. Sous peine de connaître un retour à très grande vitesse.  Ensuite, pour durer et devenir une figure de notre équipe nationale,  il faut aussi toujours se remettre en question, et continuer à séduire les coachs successifs, à séduire dans les schémas tactiques successifs. Plus difficile qu'il n'y paraît, demandez à Stijnen!
Alors, si un profiler de monster.be lisait ce billet, il conclurait: Talentueux, intelligent, ambitieux et travailleur.

C'est là que ma recommandation intervient. Au lieu d'envoyer (gratuitement) des gens talentueux, intelligents, ambitieux, et travailleurs s'assoir dans les loges, je propose à notre fédération d'offrir obligatoirement un contrat à ces internationaux en fin de carrière. A l'heure ou je vous parle, les anciens grands joueurs ont quasiment disparu de l'organigramme de la fédé, tant au niveau de la direction technique, qu'au niveau des entraineurs de jeunes! Bien entendu, certains ne seraient pas intéressés, certains auraient des propositions plus lucratives et d'autres encore préféraient se lancer à la tête d'un club, dans le privé.  Mais pour les autres, quelle meilleure écolage pour faire ses armes, et quelle meilleure vitrine pour montrer ses qualités, que de diriger un sélection nationale? J'illustre par l'exemple. Qui doute encore des qualités de Jean-François de Sart aujourd'hui?

Si un footeux termine généralement sa carrière entre 32 et 35 ans, les cercles de notre élite sont généralement peu enclins à faire confiance à un coach de moins de 40 ans. Alors que faire dans l'intervalle? Il reste l'alternative de descendre dans les séries pour diriger une équipe de d2, d3 ou pire encore. Quelle gageure! Arriver à obtenir des résultats dans des conditions délicates, dans des infrastructures misérables et dans des conditions financières aléatoires, reste le meilleur moyen de se casser la gueule et de perdre tout crédit. Non, je persiste, offrons l'occasion à nos diables de rendre au foot ce que le foot leur a donné.

En intégrant les internationaux, peut-être arriverons nous à éviter à l'avenir de sombrer dans le ridicule. Quel ridicule? Devoir poster un annonce pour trouver un secrétaire général de fédé, peut-être....?

dimanche 7 novembre 2010

FC Walpic


Voila donc la dernière idée à la mode dans mon coin de Belgique: le FC Walpic. Par Walpic, il faut entendre Wallonie Picarde, un concept et une locution fraichement démoulée. Auparavant, j'habitais le Hainaut Occidental, et sans déménager, je me retrouve en Walpic. Faut vivre avec son temps, et l'idée ne me dérange pas. Fédérer les communes, créer des synergies, rassembler, voilà du beau programme!

Jetons un coup d'œil  aux 23 communes unies sous la bannière "picarde". Ça part  de Mouscron à Enghien et de Bernissart à Mont de l'Enclus, en passant par deux bouts du monde: Comines et Ellezelles. Le site du tourisme de la Wallonie Picarde propose même à de très éventuels voyageurs (de l'extrême) des circuits d'une demi-journée, d'un jour, de deux jours, et....pas plus, faut pas pousser non plus( l'édition Wallonie Picarde du guide du routard a été annulée). Alors, certains ont dû se dire que le musée de l'iguanodon et le parc Pairi Daiza, c'était pas folichon pour attirer le chaland, il fallait trouver autre chose. Mais pourquoi pas un club de foot comme vitrine de la région? Le Racing Walpic était né! Bien sûr, le concept n'est pas vraiment nouveau, Detrem' avait compris avant tout le monde les bénéfices en matière d'image, et les retombées économiques qu'un club de foot pouvait amener à une ville, à une région. Avant d'être putsché, le maïeur a réussi à placer un nom sur la carte de Belgique, celui de Mouscron.

Mais nos hommes politiques et nos dirigeants footeux arriveront-ils à faire avec un hypothétique Sporting Walpic, ce que Detremmerie a fait avec l'Excelsior? Le rejeton de l'Excel, le Royal Mouscron Péruwelz, va dans ce sens et annonce d'ailleurs sur son son site, vouloir "...se positionner comme la référence en matière de centre de formation et de post-formation en Wallonie-Picarde...". Certains, comme Stéphane Pauwels, sont d'ardents supporters du projet, jugeant que la multiplication de clubs entraîne un nivellement par le bas. La seule solution afin d'arriver à un club pérenne passe par la fusion des clubs de Mouscron-Péruwelz, Tournai, et Ath. En quelque sorte, c'est considérer qu'une D2 + deux promotions = à une bonne d1. Pour ma pomme, je suis sceptique et je vois 3 gros problèmes à régler: les supporters, le sportif et le sponsoring.

Primo, je souhaite bon courage à ceux et celles qui voudront faire de l' AS Walpic, l'incarnation de l'identité picardo-wallonne. Et pourquoi? Car, cette identité n'existe tout simplement pas. Personnellement, en habitant Mouscron et vivant donc constamment sous les influences culturelles et économiques de la Flandre Occidentale et de la métropole Lilloise, je me sens aussi concerné par la Wallonie picarde que par ma première camiseta... Il suffit de passer 3 secondes devant une carte, pour constater qu'il s'agit là d'un ensemble de bourgades, sans capitale, et sans cohérence. Si Mouscron est tournée vers Courtrai et Lille, Enghien et Ath sont phagocytés par Bruxelles et sa banlieue, tandis que quand on habite Brugelette et Chièvres, le w-e, on va boire un verre aux marché aux herbes de Mons. J'ai beau chercher des points communs, je n'en vois pas. Il est illusoire de croire que les 330 000 habitants de la région vont tout d'un coup regarder dans l'autre sens quand on aura crée le Daring Walpic. La preuve par 11 avec Mouscron-Péruwelz: les 45 kilomètres de distance entre les deux villes ont découragés la grande majorité des péruwelziens qui préfèrent aujourd'hui passer leur dimanche après-midi devant un match de série provinciale. Si Stéphane Pauwels lisait ce billet, il me dirait probablement qu'il est temps de changer nos mentalités étriquées et nos esprits de clocher pour suivre un intérêt supérieur, l'intérêt régional. Hum. Hum hum. 3 fois hum.

Nettoyer les écuries d'Aulas me semble plus accessible qu'annihiler l'esprit  de clocher dans le foot. L'esprit de clocher, c'est l'essence même du foot, sa nature profonde, le saint des saints. Prenons un supporter lambda, Jean-Claude qui fait sa sortie du week-end, le dimanche après-midi au stade des Géants. Qu'est ce qui l'amène? Je vous donne les raisons potentielles:1. Son fils ainé y joue en cadets et même qu'il a un super crochet du gauche et qu'il pourrait passer en provinciaux l'année prochaine.2. Il habite à 200 mètres du stade et tout les 15 jours il passe prendre Jean-Pat, son voisin d'en face pour aller siphonner ensemble une quinzaine de pintes à la cafeteria. 3.Son beau-frère est entraîneur des juniors et à des places gratuites. Et maintenant, les raisons pour lesquelles, notre ami Jean-Claude n'ira pas voir le Walpic United: il conduit déjà son fils, qui a un super crochet du gauche, deux fois par semaine à l'entrainement plus un match le dimanche matin. Alors faire 45 minutes de route en plus le dimanche après-midi, non merci! D'autant plus que Jean-Pat doit batailler avec Brigitte depuis le jeudi soir pour espérer avoir 90' de quartier libre le dimanche, alors toute l'aprem pour aller voir le Walpic, c'est même pas la peine d'essayer! Et le foot, sans les pintes avec Jean-Pat, c'est pas pareil! Et si en plus, ya plus moyen de resquiller grâce aux places gratuites du beau-fils et qu'il faut allonger 8 euros, Jean-Claude dit: NON NON NON! Voila ce qui amène les gens au stade de la P4 à la D1: l'esprit de clocher! Le foot, c'est comme le pain, quand on a une boulangerie au coin de la rue, on ne va jamais chercher sa baguette de l'autre côté de la ville, et même si elle y est meilleure. Bien entendu, dans ces 330 000 personnes, il y a surement des amateurs de beau jeu, des types qui ne se mouchent pas du coude et qui ne jurent que par la D1. Oui, il y en a. Et ils sont (déjà) supporters d'Anderlecht, de La Gantoise ( à un jet de caillou de Mouscron), de Courtrai, de Waregem, de Lille, etc.. et pour les détourner de ses clubs, faudra se réveiller tôt.

Secundo, à défaut de charrier des cohortes de supporters, le FC Walpic devra pouvoir compter sur de solides appuis financiers pour espérer accéder aux séries supérieures. Tout particulièrement dans ce domaine, l'addition (une d2+ 2 promotions = une d1) est erronée. Séparons d'un côté les gros sponsors d'envergure régionale, et de l'autre les petits sponsors du coin. Il faudra beaucoup de doigté et de sens du commerce pour convaincre l'ancien sponsor maillot en promotion de devenir sponsor chaussettes en d3, et ce pour quelques millier d'euros de plus! Et en ce qui concerne les commerçants du coin, plus nombreux mais moins généreux, ils sont encore extrêmement important dans le financement des clubs. Traiteur Linda et Jean-Michel était d'accord pour allonger 3000 euros par an pour un panneau de pub le long du terrain dans le club de la ville, en espérant de la sorte, jouer un sale coup à leur concurrent direct Boucherie-Traiteur Kevin. Seront-ils toujours d'accord pour sortir 5 000 euros, pour un panneau 2 fois plus petit dans le fond de la buvette de l'Inter Walpic qui joue à 55 km de là? Alors qu'on leur a proposé de devenir, pour seulement 2000 euros, sponsor principal du nouveau club de la ville, qui se lance avec de très grandes ambitions depuis la P4! Une opportunité à ne pas rater pour faire morfler Boucherie-Traiteur Kevin! Bref, pour que ce club passe d'un statut communal, à un statut régional, il va falloir faire marcher la planche à billets à la Région Wallonne. Et vu le contexte actuel, je doute.

Tertio, le défi sportif. De ce côté là, le Futurosport  reste un des meilleurs atouts dans la manche du Walpic. Mais les problèmes évoqués ci-dessus restent d'actualité, il faudra convaincre les parents d'envoyer leur progénitures à Mouscron, plutôt que dans un des clubs de D1 parfois plus proche. Un dilemme cornélien se profile:  faire le choix des excellentes infrastructures hurlues, et s'éloigner (temporairement) de la Jupiler League ou suivre la politique du moindre risque en rentrant dans le giron d'un club de l'élite.

D'un autre côté,  quand l'Olympique Walpic sera porté sur les fonds baptismaux, la concurrence régionale aura été purement et simplement supprimée dans les séries nationales( à partir de la promotion). Mais ce leadership sera effectif uniquement à un très fugace moment M: la saison 1. Par le simple jeu des promotion/relégations, des cercles de P1 Hainaut finiront irrémédiablement par accéder à la Promotion. Voila une ébauche de scénario: Karim, jeune attaquant de 19 ans a réalisé une superbe saison en réserve au FC Tournai, avec 13 buts au compteur, il est optimiste et espère intégrer le noyau des A. Pas de bol, le club fusionne pour devenir le Deportivo Walpic . Avec cinq nouveaux attaquants dans l'effectif, Karim comprend vite qu'il doit chercher son bonheur ailleurs. La RUS Beloeil flaire le bon coup et le contacte. La décision est pas facile à prendre. Il doit descendre en P1 mais d'un autre côté il reste dans le coin, ce qui fait plaisir à sa copine Jessica, et en plus Beloeil est super-ambitieux avec les transferts de David, un arrière-droit jugé trop court à Mouscron-Péruwelz; Pablo, meneur de jeu auquel Ath ne faisait plus confiance, et Simon, jeune gardien qui a été international en u15. Et perdaf, dix mois plus tard, Karim marque le but décisif qui permet à Beloeil, bien aidé par ses transferts, d'accéder à la Promotion!

Voilà le tableau dans 5, 10, ou 15 ans: des clubs aujourd'hui secondaires auront su faire rêver Jean-Claude et Jean-Pat, ces supporters du dimanche après-midi ; auront su récupérer Traiteur Linda et Jean-Michel, et auront su donner une chance à ceux, comme Karim qui était trop juste pour le Lokomotiv Walpic. On se retrouvera avec trois concurrents pour le Walpic Rangers, et on sera à nouveau exactement au point de départ. Enfin pas vraiment, car on aura perdu, entretemps,  trois matricules, trois clubs, trois histoires.